Caractéristiques commerciales
- Sponsor ayant prêté le produit pour la revue: Ne souhaite pas être nommé.
- Prix du produit testé: 31.90 Euros
- Catégorie du produit en fonction de son prix de vente: Entrée de gamme (de 1 à 35 euros)
- Type d’atomiseur: Dripper à alimentation par réservoir situé au-dessus
- Nombre de résistances autorisées: 1
- Type de résistances: Propriétaires non reconstructibles à contrôle de température, Reconstructibles classiques, Reconstructibles Micro coil, Reconstructibles classiques à contrôle de température, Reconstructibles Micro coil à contrôle de température
- Type de mèches supportées: Coton, Fiber Freaks densité 1, Fiber Freaks densité 2, Fiber Freaks Cotton Blend
- Contenance en millilitres annoncée par le fabriquant: 3.5
Commentaires du reviewer quant aux caractéristiques commerciales
Wismec a le vent en poupe et son association avec le modeur Jay Bo a donné des fruits tous plus passionnants les uns que les autres. De plus, la marque fait partie du trio commercial composé avec Joyetech et Eleaf, autant dire que le groupe acquiert petit à petit une dimension énorme et s’impose naturellement comme le géant de la vape.
Le Cylin RTA est basée sur une vieille idée qui a toujours fasciné les créateurs. Partant du principe qu’un dripper est certainement l’objet le plus propice à une vape précise en saveurs et bien dotée en vapeur mais que le revers de cette médaille est que l’autonomie est ridicule et oblige à “dripper” (verser) les gouttes à tout bout de champs pour l’alimenter, les concepteurs se sont échinés très tôt à essayer de conserver le premier aspect et à améliorer le second.
Sur les tables à dessin, un dripper qui aurait un réservoir au-dessus qui laisserait automatiquement tomber quelques gouttes pour l’alimenter “perpétuellement” est né dans presque toutes les marques comme étant le Graal absolu des vapoteurs. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres et, bien souvent, les réalisations se sont heurtés à la loi de la gravitation universelle et ont été autant de désastres en terme de fuites abondantes ou de manipulation hasardeuse.
Qu’importe, n’est pas Jay Bo qui veut et le créateur s’est lancé dans son interprétation de ce mythe. Il nous propose donc le Cylin qui emploie ce principe et s’échine à le transformer en réussite. Vendu à 31.90€, la modestie tarifaire est de mise pour un ato qui présente très bien.
Il ne reste donc plus qu’à vérifier que la bonne volonté et le talent suffisent à transformer une Arlésienne en réussite.
Caractéristiques physiques et ressentis qualité
- Largeur ou Diamètre du produit en mm: 22
- Longueur ou Hauteur du produit en mm tel qu’il est vendu, mais sans son drip-tip si ce dernier est présent, et sans tenir compte de la longueur de la connexion: 50
- Poids en grammes du produit tel qu’il est vendu, avec son drip-tip si ce dernier est présent: 51.9
- Matériels composant le produit: Acier Inox, Pyrex
- Type de Form Factor: Kayfun / Russian
- Nombre de pièces composant le produit, sans les vis et les rondelles: 8
- Nombre de filetages: 4
- Qualité des pas de vis: Bonne
- Nombre de joints toriques, Drip-Tip exclu: 9
- Qualité des joints toriques présents: Suffisante
- Positions des joints toriques: Top Cap – Tank, Bottom Cap – Tank, Autre
- Contenance en millilitres réellement utilisable: 3.2
- Est-ce que globalement vous appréciez la qualité de fabrication de ce produit au regard de son prix? Oui
Note du vapelier quant aux ressentis qualité: 3.8 / 5 
Commentaires du reviewer quant aux caractéristiques physiques et ressentis qualité
Traditionnellement , tout en haut de l’atomiseur siège le drip-tip. Ici, il s’agit plus d’un tuyau en plastique qui se glisse autour d’un drip-tip en acier faisant partie intégrante du top-cap. C’est un parti pris qui se défend, on imagine bien que ce choix a été fait pour éviter une trop forte température sur l’embout buccal. Si vous songiez à utiliser votre propre drip-tip, cela reste possible puisque l’intérieur de l’embout est compatible avec du 510.
Juste en dessous, on trouve un top-cap crénelé pour une manipulation aisée, qui possède trois utilités. Tout d’abord, il assure l’étanchéité par le haut du réservoir en tenant par un joint torique. Ensuite, il vous permettra de procéder au réglage des orifices par lesquels s’écoulera le liquide sur le coton du plateau. Il est à noter que ce réglage se fera en aveugle, aucune visibilité n’étant assurée par le système pour vérifier cette ouverture. Enfin, il sert au remplissage en étant ôté et replacé.
A l’étage au-dessous, on trouve donc le réservoir, en acier et pyrex d’une contenance de 3.5ml. Lui aussi tient par des joints toriques sur l’étage du dessous (oui, je sais, il y a beaucoup d’étages dans cet atomiseur !!!). On peut l’ouvrir pour changer le pyrex éventuellement, il suffit de le dévisser pour ôter la partie haute. Sur la partie basse, on aperçoit deux ouvertures refermables qui, sous l’effet de la manipulation du capuchon du top-cap, viennent s’occulter ou se découvrir afin de gérer le flux tombant de liquide.
On descend encore et on se retrouve sur le plateau entouré par une paroi d’acier assez haute. Cette paroi circulaire se clipse sur le plateau et tient, encore une fois, par un joint torique. Décidément, on aime bien les joints chez Jay Bo ! Rien de bien remarquable sur cette pièce pleine, si ce n’est deux gravures, l’une figurant la référence de l’atomiseur, le Cylin donc et l’autre affichant fièrement Jay Bo.
Le plateau en lui-même est assez intéressant. Il faut savoir qu’il a été conçu pour fonctionner de façon optimale avec les Notch-Coils chers à la maison mère. Il comporte donc deux gros plots, l’un positif et l’autre négatif qui contiennent deux ouvertures rectangulaires pour diriger l’airflow pile au centre du plateau, là ou résidera votre coil. De chaque côté des plots figure une vis à empreinte TBR qui permet de coincer les pattes du résistif en dessous. Ce n’est pas la panacée pour les montages exotiques car il est assez difficile d’introduire les extrémités sous les vis. On voit bien ici que le plateau a été pensé en fonction de la topographie typique des Notch. On peut bien entendu utiliser d’autres possibilités mais le montage du seul coil s’avère assez fastidieux dans ce cas, surtout si vous utilisez des fils de fort diamètre. Contorsions en vue, prévoyez du Synthol !
Le plateau comprend aussi deux mini emplacements pour placer le coton et le disposer ainsi sous les gouttières.
Juste en dessous du plateau, on trouve une bague d’airflow, indépendante de celui-ci, qui tient, je vous le donne en mille, par un joint torique et qui sert donc à régler l’airflow, comme son nom l’indique. Elle est crantée comme le bouchon du top-cap ainsi, toutes les parties mobiles servant aux réglages bénéficient-elles de la même finition et c’est heureux pour s’y retrouver !
Enfin, on découvre la connexion 510 traditionnelle dont le pin en laiton est réglable par vissage/dévissage.
la topographie du Cylin est donc complexe et on se rend compte que chaque bloc tient aux autres par joint torique. Je n’y suis pas allergique mais se pose quand même, à ce niveau de la revue, des questions légitimes sur la tenue de tout ça dans un sac par exemple.
L’aspect esthétique est soigné. On retrouve les joints verts d’eau chers à la marque et l’acier est bien travaillé en surface. C’est élégant malgré une hauteur somme toute assez importante de 54mm, drip-tip compris.
Les finitions extérieures sont correctes et, rapportées au tarif, plutôt valorisantes. A l’intérieur, c’est un peu moins travaillé, on remarque quelques traces d’usinage machine aux endroits qui ne se voient pas comme le plateau ou le bas du réservoir. Toutes les parties mobiles s’actionnent facilement et les rares pas de vis sont corrects. Les joints sont de bonne qualité et, vu que tout repose sur leur tenue, il va bien falloir…
Caractéristiques fonctionnelles
- Type de connexion: 510
- Plot positif réglable ? Oui, au travers d’un réglage par filetage, le montage sera flush dans tous les cas de figure
- Présence d’une régulation du flux d’air ? Oui, et variable
- Diamètre en mm maximum de la régulation d’air possible: 30mm²
- Diamètre minimum en mm de la régulation d’air possible: 0
- Positionnement de la régulation d’air: Positionnement latérale et profitant aux résistances
- Type de chambre d’atomisation: Conventionnelle / large
- Dissipation calorifique du produit: Normale
Commentaires du reviewer quant aux caractéristiques fonctionnelles
En dépit de la complexité structurelle du Cylin, les fonctionnalités sont faciles à appréhender.
La bague d’airflow est efficace et joue bien son rôle. Elle ne triche pas car, lorsqu’elle est est fermée, il n’y a pas d’air du tout, autant tirer sur un crayon à papier. Grande ouverte, elle prodigue un airflow très aérien, adapté à l’objectif de l’ato et permet un refroidissement efficace du coil. A propos du coil, comme vous l’aurez compris, il n’y en aura qu’un seul. On imagine donc que le but du Cylin est d’être davantage orienté saveurs que nuages. A moins d’opter pour l’utilisation d’un Notch-Coil, car tout nous y ramène finalement, qui développera saveurs, vapeur et chaleur pour ceux qui n’y sont pas allergiques.
Cependant, il y a un gros bémol à signaler sur cette bague d’airflow. Située tout en bas de l’ato et servant donc de bottom-cap, elle reposera donc sur votre mod et là, bien malin celui qui réussira à la faire tourner… Une faute de conception, à mon humble avis, qui rend son maniement difficile et rend même possible une rotation non-désirée si la connexion 510 de votre mod est trop encaissée dans son top-cap.
La bague de réglage du flux de liquide est, elle-aussi, facile à tourner et s’installe facilement sur le top-cap. Par contre, l’absence totale de visibilité dont je vous ai parlé, rend le réglage au pifomètre dangereux. Déjà, il faudra obturer les gouttières pour le remplissage. Ok, traduction : il faudra désolidariser le réservoir pour voir ce qu’on fait avant de tourner cette bague pour voir si les trous sont ouverts ou fermés. Et ensuite vous pourrez tourner la bague afin de faire votre réglage.
Pire : en situation de vape, comment savoir quel niveau d’obturation vous avez ? Et bien vous ne le pouvez pas… Il y a bien une butée de fermeture et une butée d’ouverture mais autant vous dire qu’avant de trouver le juste milieu ou le parfait réglage qui correspond à la viscosité de votre jus, vous allez alterner avec bonheur entre les dry-hits parce que le coton n’est pas assez imbibé automatiquement ou les grandes cascades parce que vous aurez ouvert les vannes sans vous en rendre compte. La seule alternative est de passer son temps à déboîter le réservoir pour vérifier de visu l’ouverture des gouttières… Pour moi, voici un deuxième défaut de conception qui, à lui seul, anéantit toute facilité d’utilisation à laquelle le vapoteur a tout de même droit. Je vous rappelle qu’il s’agit ici de greffer un réservoir à un dripper, pas de passer un Master en mécanique.
Caractéristiques Drip-Tip
- Type de fixation du drip-tip: Propriétaire seulement
- Présence d’un Drip-Tip ? Oui, le vapoteur peut immédiatement utiliser le produit
- Longueur et type du drip-tip présent: Court
- Qualité du drip-tip présent: Moyenne (pas très agréable en bouche)
Commentaires du reviewer quant au Drip-Tip
Nous avons déjà vu plus haut le choix de Wismec de proposer un embout buccal qui se glisse autour d’un tube d’acier. Bien.
Dans les faits, la qualité dudit embout est moyenne. J’avoue ne pas savoir encore de quelle matière il peut s’agir. Du plastique, bien sur, mais ce terme générique est réducteur. Delrin ? Je n’en ai pas l’impression. Le résultat est un contact avec les lèvres peu sensuel et rappelant les vieux drip-tips de la préhistoire de la vape, froids et impersonnels.
Appréciations du conditionnement
- Présence d’une boîte accompagnant le produit: Oui
- Diriez-vous que le packaging est à la hauteur du prix du produit ? Oui
- Présence d’un manuel utilisateur ? Oui
- Le manuel est-il compréhensible pour un non anglophone ? Oui
- Le manuel explique-t-il TOUTES les fonctionnalités ? Oui
Note du Vapelier quant au conditionnement: 5 / 5 
Commentaires du reviewer quant au conditionnement
Comme d’habitude chez le constructeur, le packaging est à l’honneur. Une boite en polycarbonate contient:
- L’atomiseur, protégé par une mousse dense pro-formée.
- Un pyrex de rechange
- Une boite en carton contenant deux Notch-Coils, des joints de rechange noirs (?), deux vis de remplacement et une clé BTR.
- Un pad de coton
- Une notice multilingue, dont le français, illustration par l’exemple que le grand constructeur, associé à Joyetech et Eleaf, a compris, lui, qu’on vape pas mal en France…
On remarque en lisant le texte sur le dos de la boite que le réservoir est compatible en utilisation avec les drippers maison, comme l’Indestructible ou l’Inde Duo et éventuellement avec tout dripper possédant le même diamètre intérieur en sortie de chambre. Une excellente initiative sur le papier.
Appréciations en utilisation
-
- Facilités de transport avec le mod de la configuration de test: Ok pour une poche externe de veste (pas de déformations)
- Facilités de démontage et de nettoyage: Facile mais nécessite un espace de travail
- Facilités de remplissage: Facile, même debout dans la rue
- Facilités de changement des résistances: Facile mais nécessite un espace de travail pour ne rien perdre
- Est-il possible d’utiliser ce produit tout au long de la journée en l’accompagnant de plusieurs fioles de EJuice ? Oui, parfaitement
- Y a-t-il eu des fuites au bout d’une journée d’utilisation? Oui
- En cas de fuites durant les tests, descriptions des situations au sein desquelles elles se produisent:
Pratiquement tout le temps et en abondance.
Note du Vapelier quant aux facilités d’usage: 2.7 / 5 
Commentaires du reviewer quant à l’utilisation du produit
C’est ici qu’une belle idée, qu’un beau concept, se heurte à la dure réalité d’une vape en situation, au-delà du bureau d’études, sur le terrain…
Pour résumer : dry-hit, fuites légères, fuites moyennes et fuites cataclysmiques. Voici le quotidien de l’utilisateur du Cylin. J’ai testé avec des liquides en 50/50, en 20/80, en 70/30 et en 100% VG, le problème reste identique. Le manque de visibilité de l’ouverture des gouttières fait que l’on ne maîtrise rien sur l’alimentation en liquide du coton.
Si, par malheur, vous vous trompez de deux millimètres, la totalité du réservoir (3.5ml) se déverse à grandes eaux sur le plateau, ressort par les airholes et vous vous retrouvez avec une belle tâche sur votre jean préféré.
Si vous voulez maîtriser et que vous opérez par tout petit pas, vous prendrez autant de dry-hits que nécessaires pour trouver le bon réglage.
Génial ! Vous y êtes. Fier de vous, vous mettez votre set-up dans votre poche, la bague tourne et hop, de nouveau les chutes du lac Victoria ! Pas grave, on récidive et, pour s’assurer de trouver vite, on déboîte le réservoir pour visualiser l’ouverture. On règle et c’est reparti. Mais en faisant cela, puisque tout l’édifice tient par des joints, on a malencontreusement tiré un peu trop sur un autre étage, qui se fait la malle à son tour. Et comme, en bon vapoteur qui se respecte, vous aviez mis de la glycérine pour préserver et faciliter la vie des joints, ce n’est plus un atomiseur que vous mettez dans votre poche, c’est une tour en Lego…
Quand le réglage est optimisé en fonction de la viscosité de votre jus, sous réserve de ne pas changer de viscosité dix fois dans la journée (sinon vous aurez l’unique single-coil qui consomme plus qu’un double sans faire aucune vapeur), la vape n’est pas terrible.
Avec un Notch, ça passe encore. Bien que je trouve le rendu des saveurs très éloigné d’un simple dripper basique, on retrouve, grâce à la surface chauffante du dispositif, un peu de texture à la vapeur. A contrario, le coil va chauffer la paroi d’acier autour du plateau autant qu’il peut. La limite du Notch est dans son incapacité à être refroidi suffisamment par un airflow même important. Du moins, c’est mon opinion personnelle qui, je le crois, est partagée par beaucoup.
J’ai donc monté un coil en kanthal 0.5 sur un axe de 3.5mm en spires espacées pour une valeur résistive de 0.5Ω. Rien de bien exceptionnel donc et pourtant, au bilan, c’est une catastrophe ! Même si le dispositif génère une belle vapeur et encaisse de fortes puissances, le rendu est médiocre. Dépourvu de précision aromatique et surtout, totalement froid.
L’explication est logique. En effet, la chambre de vaporisation étant très haute et l’airflow très généreux, on obtient déjà un fort refroidissement de la vapeur et ce, quelle que soit la puissance envoyée. Jusqu’ici, rien de très négatif, c’est usuel. Mais après, la vapeur doit remonter la cheminée qui est donc entourée de liquide dans le réservoir, ce qui la refroidit encore. En sortie de drip-tip, plus aucune texture, plus aucune chaleur, peu de goût.
Vous me rétorquerez que c’est pareil dans un reconstructible à compression et que la vapeur doit effectuer le même chemin pour arriver au drip-tip. D’accord, mais rares sont les chambres de vaporisation aussi grandes dans ce type d’ato et c’est bien l’ensemble des deux facteurs qui crée la contre-performance du Cylin.
Recommandations d’utilisation
- Avec quel type de mod est-il conseillé d’utiliser ce produit ? Electronique
- Avec quel modèle de mod est-il conseillé d’utiliser ce produit ? Un mod puissant (plus de 50W)
- Avec quel type de EJuice est-il conseillé d’utiliser ce produit ? Tous les liquides sans problème
- Description de la configuration de test utilisée: Tesla Invaders 3, liquides de toutes viscosités
- Description de la configuration idéale avec ce produit: Beaucoup de papier absorbant
le produit a-il été aimé par le reviewer: Non
Moyenne globale du Vapelier pour ce produit: 2.2 / 5 
Lien vers une revue vidéo ou un blog maintenue par le reviewer auteur de la revue
Le billet d’humeur du reviewer
Et bien, entre nous, je crois que le mythe du dripper alimenté par un réservoir au-dessus va perdurer encore car ce n’est pas le Cylin qui va apporter une solution pratique et utilisable au quotidien sans s’arracher les cheveux. Alors que, pendant ce temps, sortent un tripotée d’atomiseurs dont l’alimentation se fait par le bas et qui marchent tous aussi bien les uns que les autres, comme le Limitless par exemple, sans se poser des questions existentielles.
Il est parfois très délicat de s’attaquer aux légendes urbaines de la vape, et celle-ci en est une belle, même en ayant l’intelligence de Jay Bo et l’expertise de Wismec. Certains atomiseurs fonctionnent pourtant de cette manière ou presque comme l’Origen Tank ou la série des Taïfun GS mais dans ces deux cas, le liquide est guidé et canalisé par des gouttières longues et basta. A mon sens, l’idée de pouvoir influer (surtout sans rien voir) sur le débit de liquide alors que la gravité pousse forcément le jus à pleuvoir est une erreur de conception.
Je n’aime pas mettre des mauvaises notes à un matériel ou à un jus, surtout à notre époque ou les progrès technologiques et les efforts chimiques nous assurent un matériel plus simple et plus performant et des liquides plus sains et plus originaux. Mais dans le cas du Cylin, je fais une exception car, en toute sincérité, comment conseiller un tel atomiseur à qui que ce soit ?
Il plaira sans doute aux ultra-geeks, ceux qui ont adoré le Kayfun 4 ou qui pratiquent l’acharnement thérapeutique pour faire sortir un peu de nuage de tel ou tel ato spécialement mal foutu. Je les admire mais je pense aussi à la majorité de vapoteurs qui veulent un matériel user-friendly, y compris en reconstructible, pour passer plus de temps à vaper et moins à percer, monter, démonter, modifier et j’en passe. Sinon, il n’y a plus qu’à attendre patiemment qu’Ikea commence à en faire…
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