Caractéristiques du jus testé
- Sponsor ayant prêté le matériel pour la revue: Ben Northon
- Prix du conditionnement testé: 19.90 €
- Quantité: 50 ml
- Prix au ml: 0.40 €
- Prix au litre: 400 €
- Catégorie de jus en fonction du prix au ml précédemment calculé: Entrée de gamme, jusqu’à 0.60 €/ml
- Dosage en nicotine: 0 mg/ml
- Proportion de glycérine végétale: 50 %
Conditionnement
- Présence d’une boîte: Non
- Présence d’un sceau d’inviolabilité: Oui
- Matière du flacon: Plastique souple, utilisable pour le remplissage, si le flacon est équipé d’un embout
- Equipement du bouchon: Rien
- Caractéristique de l’embout: Fin
- Nom du jus présent en gros sur l’étiquette: Oui
- Affichage des proportions PG/VG en gros sur l’étiquette: Oui
- Affichage du dosage de nicotine en gros sur l’étiquette: Oui
Note du Vapelier pour le conditionnement: 3.77 / 5
Commentaires quant au conditionnement
Avec Gold Digger, on nous convie à la poursuite de la pépite, à la recherche du filon. Mais la ruée vers l’or ne sera que chimère, comme souvent par ailleurs, et déboulera en gamme Classic au beau milieu des tabacs à Ben et ces six perles ne seront pas poussières quant à elles. On n’a pas le métal précieux, mais le liquide savoureux, et c’est déjà pas mal !
On se devait de clôturer la Trilogie du Dollar, se la jouer colt et stetson avec le dernier opus à Leone et certainement le plus connu, sorti en 1966. Avec Le Bon, la Brute et le Truand, Sergio Leone reprend le nombre de trois protagonistes : Clint Eastwood et Lee Van Cleef se partageaient la vedette dans Et pour quelques dollars de plus avec Gian Maria Volonté. Dans ce film, c’est Eli Wallach qui joue le troisième homme. Le film raconte l’histoire de trois as de la gâchette qui, durant la guerre de Sécession, sont à la recherche d’une caisse de dollars disparue.
Le premier à être présenté est Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez, un criminel ayant commis de nombreux délits et dont la tête est mise à prix. Tuco est de connivence avec Blondin : ce dernier livre Tuco aux autorités, encaisse la prime de l’arrestation et libère ensuite son complice au moment où celui-ci va être pendu en coupant la corde avec une balle de fusil. Les deux acolytes se partagent ensuite le butin et refont la même opération plusieurs fois dans les comtés voisins. Durant ce temps, un troisième personnage nommé Sentenza, un tueur sans pitié, apprend l’existence d’un coffre rempli de 200 000 dollars des Confédérés, caché par un soldat au nom de Bill Carson. Il commence donc à chercher plus d’informations à ce sujet.
Durant le tournage, il se produit quelques événements notables : Eli Wallach est presque empoisonné lorsqu’il boit accidentellement une bouteille d’acide laissée par un technicien près de sa bouteille de soda. L’acteur est en danger dans plusieurs scènes. Lorsqu’il est sur le point d’être pendu et qu’il est libéré par un coup de feu qui coupe la corde et qui effraie le cheval, lui permettant de s’enfuir à toute allure, le cheval s’emballe et continue de courir pendant plus de 1 500 mètres avec l’acteur en selle, les mains toujours attachées dans le dos. Et notre Remy Julienne dans tout ça ?
Le groupe de rock anglais Dire Straits s’est servi du thème principal du film pour l’introduction de tous ses concerts durant sa tournée de 1981. Les Irlandais de The Pogues ont repris le thème principal du film pour la bande originale du film Straight to Hell (1987) d’Alex Cox, dans lequel le groupe joue par ailleurs. Le groupe Metallica se sert de la musique de la scène du cimetière (The Ecstasy of Gold) en introduction à tous ses concerts. Le groupe Gorillaz a nommé une de ses chansons Clint Eastwood, car ce morceau utilise un sample de la bande originale de Le Bon, la Brute et le Truand, et j’en passe …
Gold Digger est disponible au prix de 19.90 € les 50 ml. Il est donc aisé d’y ajouter un ou deux boosters, pour flirter avec les 3 ou 6 mg/ml de nicotine. Son ratio de PG/VG est de 50/50. Enfin, il existe une version nicotiné de 10 ml en 0, 3, 6, 11 et 16 mg/ml, son tarif est de 4.90 €. Par ici, chercheurs de liquides précieux.
Conformités légales, sécuritaires, sanitaires, et religieuses
- Présence d’une sécurité enfant sur le bouchon: Oui
- Présence de pictogrammes clairs sur l’étiquette: Non obligatoire
- Présence de marquage en relief pour malvoyant sur l’étiquette: Non obligatoire
- 100% des composés du jus sont indiqués sur l’étiquette: Oui
- Présence d’alcool: Non
- Présence d’eau distillée: Oui
- Présence d’huiles essentielles: Non
- Conformité CACHER: Ne sait pas
- Conformité HALAL: Ne sait pas
- Indication du nom du laboratoire produisant le jus: Oui
- Présence des contacts nécessaires pour joindre un service consommateur sur l’étiquette: Oui
- Présence sur l’étiquette d’un numéro de lot: Oui
Note du Vapelier quant au respect des diverses conformités (hors religieuses): 5 / 5
Commentaires sur les aspects sécuritaires, légaux, sanitaires et religieux
On fait le tour du proprio, le bétail est bien gardé et tout correspond aux conformités sécuritaires, légales et sanitaires. On soulignera des indications manuscrites en guise de pictogrammes, indications par ailleurs un peu petites. Je n’ai pas de lorgnon et mes yeux me trahissent peut-être, mais le taf reste bien fait : 5/5.
Appréciation du packaging
- La conception graphique de l’étiquette et le nom du produit sont-ils en accord ? Oui
- Correspondance globale du packaging avec le nom du produit: Oui
- L’effort de packaging consenti est en accord avec la catégorie de prix: Oui
Note du Vapelier quant au packaging au regard de la catégorie de jus: 5 / 5
Commentaires sur le packaging
Une étiquette nous dévoilant son papier d’antan et son cow-boy bien présent se voudra agréable au regard, et ses couleurs beige et noire loin d’êtres illusoires nous emmènent au pays du far-west et des contrées sauvages, à la recherche de l’or et de ses trésors. La calligraphie du nom du liquide est bien travaillée, en lettre à l’écriture appliquée, et le nom du fabricant toujours aussi bien surveillé.
Le packaging de Gold Digger ne déroge pas à la gamme Classic, mais n’est-ce pas cette touche “northoniènne” qui fait mouche depuis lors, alors ne soyons pas avare et perpétuons l’avatar ou le rancher à Ben : 5/5.
Appréciations sensorielles
- La couleur et le nom du produit sont-ils en accord ? Oui
- L’odeur et le nom du produit sont-ils en accord ? Oui
- Définition de l’odeur: Boisée, Sucrée, Tabac Blond
- Définition du goût: Sucré, Tabac
- Le goût et le nom du produit sont-ils en accord ? Oui
- Ai-je aimé ce jus ? Oui
Note du Vapelier quant à l’expérience sensorielle: 5 / 5
Commentaires quant à l’appréciation gustative du jus
On avait à peine remisé le Pancho que Ben Northon nous faisait sortir la pioche et la pelle, parcourant les rivières le nez dans le tamis en cherchant le magot indécis. Les guibolles dans la flotte et le dos arrondi, on va passer, si la perspective de la richesse se mue en bassesse vertébrale, je tenterai le lingot une autre fois, et j’ai une bien meilleure perspective du Gold Digger.
D’emblée, le blond s’harmonise en bouche. Rond et doux, son pouvoir aromatique s’intensifie au fur et à mesure des puffs. D’un Virginia, on va tâter un peu le Cavendish sans jamais y sombrer. Des notes boisés et cuivrés toisent le palais et un aspect ambré se diffuse voluptueusement. La note est authentique mais élégante, tout est dans la finesse et dans la rondeur.
En fin d’expiration, on retrouve, on savoure la genèse de la feuille séchée et ses arômes naturels de vanille caramélisée, sucrés à point, et chichement distillés, avec l’amour et la bravoure des créateurs. Enfin et surtout, on va basculer, on ne sait comment, mais avec Ben tout est possible, vers une tendance s’approchant de la cibiche, de la blonde à filtre, de l’ancienne clope, sans jamais tomber dans ses affres récalcitrantes.
Gold Digger, de ses notes cuivrés et ambrés, boisées et légèrement gourmandes nous sort du Virginia en gardant son aspect originel, nous invite en Cavendish sans y rester et peut se pâmer de réinventer la clope en la magnifiant. Le réalisme n’est pas troublant mais enivrant, on soulignera l’effort et le réconfort, bref, c’est bien balancé et bien burné !
Recommandations de dégustation
- Puissance recommandée pour un goût optimal: 25 W
- Type de vapeur obtenue à cette puissance: Dense
- Type de hit obtenu à cette puissance: Moyen
- Atomiseur ayant servi pour la revue: Aspire Nautilus 3
- Valeur de la résistance de l’atomiseur en question: 0.3 Ω
- Matériels utilisés avec l’atomiseur: Coton, Mesh
Commentaires et recommandations pour une dégustation optimale
La plage de 20 à 25 watts déjà empruntée pour ses prédécesseurs, il ne m’en fallait pas plus pour apprécier le Gold Digger. Ses saveurs ambrées et cuivrées se sont bien exprimées comme l’aspect du Virginia et de ses arômes plus gourmands en fin de vape. Avec un ratio de PG/VG de 50/50, tout est possible ou presque, le pod de mise et le MTL quasiment recommandé, voir le RDL restreint.
Je ne changerais pas mon fusil d’épaule, un café serré et c’est le début de journée enjoué ou la fin de repas bien luné. Le Gold Digger se rapprochant outrageusement d’une clope, il sera un parfait allié pour oublier les dernières sèches à éliminer au plus vite. Un all-day donc, à déguster avec une part de tiramisu ou un bol, oui un bol, de mousse au chocolat. L’encas peut s’avérer délicieux et on n’ergote pas avec la popote des familles, la casserole à Anatole ou Ercole, quoique qu’avec ce dernier je ne suis pas certain que la gamelle en cuivre existait déjà.
Moments recommandés
- Moments de la journée recommandés: Matinée, Matin – petit déjeuner café, Matin – petit déjeuner chocolat, Matin – petit déjeuner thé, Apéro, Déjeuner / dîner, Fin de déjeuner / dîner avec un café, Fin de déjeuner / dîner avec un digestif, Tout l’après midi durant les activités de tout un chacun, Début de soirée pour se détendre avec un verre, Fin de soirée avec ou sans tisane
- Ce jus peut-il être recommandé comme un all-day vape: Oui
Moyenne globale (hors packaging) du Vapelier pour ce jus: 4.59 / 5
Mon billet d’humeur sur ce jus
Avec le Gold Digger, Ben Northon nous distille un tabac blond authentique sortant des prérogatives du Virginia sans en oublier l’apparat. On frôle, on caresse le Cavendish de par ses notes cuivrées et ambrées, sans jamais tomber dans sa puissance, et les saveurs de notre cher Virginia se rappellent à notre humeur dégustatrice en diffusant ses arômes plus ronds, mais bien présents en bouche.
On s’approche de la clope, on est loin du mégot et plus proche du magot, un magot tiré de la dague à Ben, réaliste et aromatique sans jamais pêcher par excès, le charme de la feuille sauvage dans la finesse et l’élégance, le tabac du débutant et du vétéran, de l’expert et du soi-disant ignorant.
Il n’en fallait pas plus pour que Gold Digger ne décroche un Top Vapelier. Que Ben Northon continue, qu’il s’évertue à nous débusquer des pépites classiques, on prend toute la gamme, du premier au dernier, sans Blondin, mais avec Virginia, je ne craint juste que de voir arriver le bout du filon, mais ne faut-il pas profiter de l’instant présent ? Bonne vape et prenez soin de vous, adios amigos !
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