Caractéristiques du jus testé
- Sponsor ayant prêté le matériel pour la revue: Liquidarom
- Prix du conditionnement testé: 5.90 Euros
- Quantité: 10 Ml
- Prix au ml: 0.59 Euros
- Prix au litre: 590 Euros
- Catégorie de jus en fonction du prix au ml précédemment calculé: Entrée de gamme, jusqu’à 0.60 euro le ml
- Dosage en Nicotine: 6 Mg/Ml
- Proportion de Glycérine Végétale: 50%
Conditionnement
- Présence d’une boîte:Oui
- Les matériaux constituant la boite sont-ils recyclables?: Oui
- Présence d’un sceau d’inviolabilité: Oui
- Matière du flacon: Plastique souple, utilisable pour le remplissage, si le flacon est équipé d’un embout
- Equipement du bouchon: Rien
- Caractéristique de l’embout: Fin
- Nom du jus présent en gros sur l’étiquette: Oui
- Affichage des proportions PG-VG en gros sur l’étiquette: Oui
- Affichage du dosage de nicotine en gros sur l’étiquette: Oui
Note du vapelier pour le conditionnement: 4.44 / 5
Commentaires quant au conditionnement
Passé le cap de la moitié de la gamme “Black Edition”, force est de constater que les numéros se suivent sans doute mais ne se ressemblent pas. Et heureusement ! Pourtant, des points communs évidents existent.
Ils sont tous assemblés sur une base en 50/50 de ratio PG/VG. Ils se déclinent tous en quatre taux de nicotine : 0, 3, 6 et 12mg/ml. Ils bénéficient tous d’une présentation très soignée et ils sont tous proposés à un prix d’entrée de gamme généralement constaté de 5.90€.
Cependant, une génétique commune vient se greffer à cette ressemblance jusqu’ici. Ils sont tous traités de la même façon gourmande, qu’ils soient fruités ou tabacs. Je me demande donc ce que le N°5 nous prépare, il a intérêt à assurer surtout qu’il emprunte son patronyme à l’un des fleurons de la parfumerie française !
Conformités légales, sécuritaires, sanitaires, et religieuses
- Présence d’une sécurité enfant sur le bouchon: Oui
- Présence de pictogrammes clairs sur l’étiquette: Oui
- Présence de marquage en relief pour mal voyant sur l’étiquette: Oui
- 100% des composés du jus sont indiqués sur l’étiquette: Oui
- Présence d’alcool: Non
- Présence d’eau distillée: Non
- Présence d’huiles essentielles: Non
- Conformité CACHER: Ne sait pas
- Conformité HALAL: Ne sait pas
- Indication du nom du laboratoire produisant le jus: Oui
- Présence des contacts nécessaires pour joindre un service consommateur sur l’étiquette: Oui
- Présence sur l’étiquette d’un numéro de lot: Oui
Note du Vapelier quant au respect des diverses conformités (hors religieuses): 5 / 5
Commentaires sur les aspects sécuritaires, légaux, sanitaires et religieux
Nous retrouvons avec plaisir un conditionnement élégant et très informatif qui ne fait aucune impasse sur les règles édictées par la loi.
Ainsi, on retrouve des informations, tant sur le flacon que sur la boite, qui vont toutes dans le sens d’une conformité que je ne peux qualifier que de parfaite. Les trois logos obligatoires sont présents, ainsi que le triangle pour les malvoyants. Sont présents aussi les contacts du laboratoire ainsi qu’un numéro de téléphone en cas de souci ainsi qu’une DLUO en bonne et due forme et un numéro de lot.
J’interrompt ici cet inventaire à la Prévert qui n’apporte rien d’autre que la démonstration que Liquidarom a travaillé son sujet à la perfection pour ne pas encourir les foudres des serviteurs zélés de l’administration.
Appréciation du packaging
- La conception graphique de l’étiquette et le nom du produit sont-ils en accord?: Oui
- Correspondance globale du packaging avec le nom du produit: Oui
- L’effort de packaging consenti est en accord avec la catégorie de prix: Peut mieux faire pour le prix
Note du Vapelier quant au packaging au regard de la catégorie de jus: 5 / 5
Commentaires sur le packaging
Dés le départ de mes tests de la gamme, j’ai aimé ce packaging et c’est toujours le cas.
Boite et flacon mettent en exergue une imagerie héritée des années 30 aux USA et la réalisation s’est pliée avec talent à cet exercice de style. C’est d’une belle sobriété mais ça reste très évocateur et on entend presque la voix rauque de Lauren Bacall susurrer à l’oreille de Bogart… Entre des volutes graphiques hérités des années 20 et un style cinématographique assumé tendant vers les années 40, le tout cerne à la perfection les quatorze années ou la prohibition régnait en maîtresse absolue.
Manque plus qu’une apparition de Capone et on y est !
Appréciations sensorielles
- La couleur et le nom du produit sont-ils en accord ?: Oui
- L’odeur et le nom du produit sont-ils en accord ?: Non
- Définition de l’odeur: Citronné, Chimique (n’existe pas dans la nature)
- Définition du goût: Sucré, Fruit, Citron, Pâtissier
- Le goût et le nom du produit, sont-ils en accord ?: Oui
- Ai-je aimé ce jus?: Non
- Ce liquide me rappelle: Rien de précis
Note du Vapelier quant à l’expérience sensorielle: 2.5 / 5
Commentaires quant à l’appréciation gustative du jus
Tant de talent dans les figures précédentes ne préjugent hélas pas des qualités gustatives du produit. Et je m’en veux de vous dire que je ne l’ai pas trouvé à mon goût.
Le pitch de la recette est assez simple. Il s’agit d’un assemblage crémeux au citron derrière lequel on trouve des éléments fruités assez indistincts. Il m’a semblé donc, outre le citron jaune et une crème cuite, reconnaître une lointaine groseille ou serait-ce une framboise ? Je ne sais pas.
Mais le problème n’est pas là. Toute recette a droit de cité, la question ne se pose pas. Non, le problème concerne la qualité de certains arômes composants l’assemblage. Le citron, par exemple, est très chimique, tant à l’odeur qu’au goût et l’éternelle comparaison idiote avec du liquide vaisselle vient pourtant à l’esprit. Pas d’acidité mais cette particularité gustative bizarre qui fait que l’impression de vaper un détergent s’installe rapidement.
Mais l’équation se complique avec l’adjonction de ce mystérieux arômes de fruit rouge qui, hélas, souffre du même problème. Et les deux “fruits” ne s’accordent pas vraiment ensemble. Il me faut hélas rajouter avoir une légère impression de salé, inhérente à mon avis à cette crème.
Les choix sont donc pour le moins étranges et, si j’ai horreur de dire que “ce n’est pas bon”, je me contenterai de dire plus objectivement que le N°5 ne me plait pas.
Recommandations de dégustation
- Puissance recommandée pour un goût optimal: 35 W
- Type de vapeur obtenue à cette puissance: Épaisse
- Type de hit obtenue à cette puissance: Moyen
- Atomiseur ayant servi pour la revue: Narda, Taïfun GT3
- Valeur de la résistance de l’atomiseur en question: 0.8
- Matériels utilisés avec l’atomiseur: Inox, Coton
Commentaires et recommandations pour une dégustation optimale
Dans un RBA réputé ou dans un dripper qui ne l’est pas moins, je retrouve les mêmes caractéristiques. La vapeur est abondante et le hit moyen. On obtiendra de meilleurs résultats en vape aérienne car le jus se fait un peu écœurant au bout d’un moment sinon.
J’ai eu du mal à fixer une température adéquate et la puissance qui va avec. Mais je conseille de rester mesuré, et pour l’une et pour l’autre, afin de ne pas dénaturer ce liquide.
Moments recommandés
- Moments de la journée recommandés: Tout l’après midi durant les activités de tout un chacun
- Ce jus peut-il être recommandé comme un All Day Vape: Non
Moyenne globale (hors packaging) du Vapelier pour ce jus: 3.98 / 5
Lien vers une revue vidéo ou un blog maintenue par le reviewer auteur de la revue
Mon billet d’humeur sur ce jus
Il est délicat de trouver des qualités à un e-liquide auquel on n’accroche pas du tout.
Je ne peux que me borner à vous conseiller de le tester par vous-même afin de vous faire votre propre idée. La recette une fois dévoilée m’apprend la présence de meringue, de citron et de fruits des bois. Mais même en le sachant, il m’est difficile de faire le chemin inverse car les mêmes blocages gustatifs continuent d’exister.
La meringue ne m’apparaît pas du tout évidente, le citron reste plus chimique que naturel et les fruits des bois bien incapables de relever le tout. Du moins, c’est mon opinion et je ne force personne à y adhérer aveuglement.
Reste que le N°5 est selon moi le “hors-la-loi” de la gamme, le gangster en quelque sorte. Quand je vous disais que Capone n’était pas loin, je n’imaginais pas que c’est dans le goût qu’on le retrouverait.
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