On connait tous Vype. En l’espace de quelques années, le fabricant a opéré sa mutation et perfectionné sa gamme. L’outsider du départ tient aujourd’hui la corde et reste en France le champion incontesté de la catégorie des systèmes fermés.
Tout d’abord, qu’est-ce qu’un système fermé ? Eh bien, c’est sans doute la forme la plus simple de vape et c’est pour cela qu’elle séduit en masse les débutants. Pas de connaissances à acquérir, un format discret et une grande facilité de mise en route. On a, dans le même espace, une batterie et une capsule de la saveur de son choix. Il suffit d’appairer les deux en insérant la capsule sur le sommet de la batterie et… on vape. Juste une petite recharge de temps en temps avec un simple cordon USB et c’est reparti pour un tour.
Quant à la capsule, dés qu’elle est vidée de son e-liquide, on la jette et on la remplace. De fait, on part à chaque fois sur une résistance toute neuve, un capillaire neuf et le plein dans le réservoir. Cela paraît sans doute peu écologique mais la filière de recyclage en France étant suffisamment développée, il suffit de déposer vos capsules usagées dans un point de collecte de piles. Les divers éléments la composant seront alors réutilisés, y compris le plastique comme celui des flacons d’e-liquide.
La gamme Vype s’est étoffée avec le temps mais seuls deux produits entrent dans la même catégorie, celle des systèmes fermés, et constituent le fer de lance du fabricant dans la vape hexagonale. Il s’agit de l’ePen et de l’ePod que nous avons déjà présentés dans nos revues. On pourrait dire, pour schématiser, que le premier est un peu l’ancêtre du second tout en présentant des caractéristiques qui le maintiennent au goût du jour. Dans cet article, nous allons établir le match comparatif des deux pods pour définir lequel est le plus adapté en fonction des situations mais aussi lequel remportera la coupe !
L’ePen 3
A ma gauche, sur le ring, le champion aux multiples ceintures, le “vétéran” section poids lourd, je vous présente l’ePen troisième du nom. Nul besoin d’introduire le mastodonte, même les plus grands débutants dans la vape le connaissent bien. Pour les autres, je vous conseille la revue que nous en avons faite ICI.
Quelques mots suffisent pour le présenter. Un tarif imbattable de 4.99 € (à ce jour), une autonomie record pour la catégorie de 650 mAh et une fiabilité légendaire. La forme est agréable en main et il est équipé d’un switch pour lancer la vape. Il présente une taille supérieure à celle de son concurrent du jour mais aussi une autonomie plus importante. Il utilise des capsules propriétaires de saveurs (31 !), non compatibles avec l’ePod, qui contiennent soit de la nicotine base (gamme ePen 3) soit des sels de nicotine(gamme ePen 3 vPro). Il utilise des résistances classiques de 2 Ω composées d’un coil en fil résistif et de coton. Sa tension maximale est de 3.4 V pour une puissance totale de 6 W.
L’ePod
A ma droite sur le ring, le challenger, le jeune loup aux dents affutées qui est là pour en découdre ! Je vous présente l’ePod ! Sa réputation se répand comme une trainée de poudre et il représente une partie de l’avenir de la marque. Si vous ne le connaissez pas encore, je vous invite à en lire la revue ICI.
Ses atouts sont nombreux. Petit mais musclé, il s’achète à un tarif de 9.99 €, possède une autonomie normalisée de 350 mAh et se déclenche automatiquement par aspiration. Ayant beaucoup appris de son ainé, il présente une excellente fiabilité et sa prise en main est favorisée par son poids contenu et sa petite taille. Il inaugure pour la marque, une nouvelle catégorie de résistances composées de céramique qui accentuent le développement des saveurs. Il utilise les capsules ePod vPro proposant 10 saveurs, toutes en sels de nicotine. Plus puissant, il développe une tension de 3.1 V sur des résistances entre 0.8 et 1.4 Ω, ce qui nous donne une puissance supérieure de 6.5 W.
LE MATCH !!!
Puisqu’une image vaut mieux qu’un long discours, voici ci-dessous un tableau comparatif entre les deux références, avec la notation qui correspond !
On remarque de suite que, si l’ePen 3 s’impose sur les rounds de l’autonomie, du nombre de saveurs disponibles et son prix invaincu, l’ePod fait carton plein partout ailleurs, surtout en termes de saveurs, de légèreté ou de puissance. Pour autant, le match ne se termine pas par un K.O, loin s’en faut. Non, c’est aux points que ça se décide et si le vétéran ne perd pas la face, c’est grâce à ses accessoires sur mesure, comme un étui optionnel à sa taille et au nombre de saveurs disponibles, même si elles ne sont pas toutes basées sur des sels de nicotine.
And the winner is …
C’est l’ePod qui mènera la danse et devra défendre sa ceinture nouvellement acquise face à la concurrence. Il a tous les atouts en main pour ce faire, ayant hérité des caractéristiques de fiabilité (pas de fuite, résistant aux chocs et chutes, vape très stable) de l’ePen et lui préférant un format plus actuel, l’aspiration automatique, un rendu de vape objectivement supérieur, tant en saveur qu’en vapeur et des possibilités de personnalisation que l’ePen n’a pas. Pourtant, il devra encore évoluer et apprendre de son ainé en se dotant par exemple d’un système de recharge passthrough et d’un plus grand choix de saveurs pour le plus grand plaisir des consommateurs.
Quant à l’ePen 3, il est loin de raccrocher les gants et les férus de nomadisme pourront le préférer pour son autonomie supérieure et le nombre de saveurs disponibles. Mais comme il faut un gagnant dans tout comparatif, c’est donc l’ePod, parfaitement adapté à son époque, qui remporte le match …
… le temps, bien entendu, de vous proposer très bientôt un essai comparatif avec tous les autres pods à systèmes fermés du marché ! Le match n’est pas encore fini ! 😉